dimanche 15 novembre 2009

Ma passion dans la vie

J’ai de la difficulté à dire ce qu’est vraiment MA passion. J’ai plutôt DES passions variées selon le moment de l’année et les différents événements qui arrivent dans ma vie. Une de mes grandes passions qui perdurent depuis des années est la lecture. En fait, c’est n’est pas autant lire qui m’intéresse que les livres eux-mêmes. J’aime l’objet. Je trouve qu’un livre neuf sent très bon. J’aime bien louer des livres à la bibliothèque parce que les tâches, les déchirures et les pages pliées racontent aux aussi une histoire. Pour moi, lire c’est rentrer dans un autre monde. J’ai découvert cet intérêt pour la lecture à une époque où ma vie était plutôt difficile. C’est en lisant la série Harry Potter pour la première fois que j’ai découvert qu’il existant des millions d’univers où je pouvais m’échapper. Un jour, j’aimerais bien écrire quelque chose qui soit publiable, mais j’ai encore beaucoup de travail à faire.

Pourquoi l'éducation

Je ne viens pas d’une famille ou d’un milieu qui soit particulièrement élitiste. Pour mes parents, il n’y a pas de différence entre l’obtention d’un baccalauréat ou d’un diplôme d’études professionnels pourvu que cela me permette de faire le métier qui m’intéresse. Donc, mes parents ne m’ont jamais mis de pression pour que je performe plus que les autres à l’école. Par contre, j’ai toujours eu une facilité à apprendre. À l’école secondaire, j’obtenais toujours de très bonnes notes sans fournir d’effort. Je crois que c’est cette attitude de ma famille par rapport à l’école additionnée à ma facilité à réussir qui ont fait en sorte que j’ai toujours beaucoup aimé l’école. C’est pour cela que j’ai décidé de devenir enseignante. Je souhaite transmettre à mes futurs élèves un intérêt pour leur éducation.

Ma vie il y a 5 ans...

Il y a 5 ans, je fréquentais le cégep de Saint-Hyacinthe. J’avais seulement 17 ans à cette époque. Je n’avais pas de travail à temps partiel, j’étudiais plus ou moins, je préférais passer du temps avec mes amis. J’étais encore en pleine crise d’adolescence. Je passais la plupart de mon temps libre à bouquiner. J’aimais beaucoup trainer dans les bibliothèques et je dévorais plusieurs romans par semaines. Bien que j’étudiais en sciences humaines dans le but d’entrer à l’université en enseignement, j’hésitais encore sur mon avenir. J’envisageais aussi la possibilité de faire un diplôme d’études collégiales en cinéma. Par contre, le programme que je souhaitais suivre ne se donne qu’au cégep de Jonquière. J’ai renoncé à ce choix de carrière, car je ne souhaitais pas m’éloigner trop de ma famille et de mes amis.

lundi 19 octobre 2009

Pour moi, la société québécoise est...

C'est très difficile pour moi de répondre à cette question parce que j'adore ma société. Dans un des mes messages précédents, j'avouais mon patriotisme. Pour moi, la société québécoise est la mienne. Elle contient les repères culturels, sociaux, politiques, idéologiques qui me guident. Je la trouve intéressante parce que les Québécois sont intéressants. D'un point de vue intérieur, je dirais que nous sommes des gens plutôt agréables. Nous avons des valeurs intéressantes, notamment l'importance de la famille et des amis. Nous aimons bien faire la fête ou simplement discuter dans la cuisine. Nous nous serrons les coudes dans les périodes difficiles même si nous pouvons aussi faire preuve d'un très grand égocentrisme.

Je crois que nous sommes une société ouverte, mais qui a ses limites. Le Québec est de plus en plus multiculturel et cela peut nous faire peur. Depuis que la Nouvelle-France a été conquise par l'Angleterre, nous tentons de sauvegarder notre identité différente du reste de l'Amérique du Nord, entre autres en protégeant notre langue. Cela peut donc être difficile de s'ouvrir aux autres cultures lorsque l'on croit que la nôtre est encore menacée. Mais je crois que nous nous en tirons plutôt bien.

Ma langue

Ma langue maternelle est le français. C'est elle que j'ai apprise de mes parents, que j'ai le plus travaillée durant ma scolarité, que j'utilise tous les jours. Je la maitrise très bien et je l'aime beaucoup. C'est aussi la langue que j'ai décidé d'enseigner. Je veux donner à mes élèves le goût de la protéger. On dit souvent qu'elle est compliquée, mais un de mes buts est de la rendre plus simple aux yeux des gens.

Ma langue seconde est l'anglais. Je l'ai étudiée à l'école durant 10 ans. Elle représentait alors pour moi une simple matière, comme la géographie et les sciences physiques. Je l'apprenais pour réussir les examens et j'oubliais tout par la suite. Je ne l'ai jamais maitrisée, je ne l'ai jamais aimée.

Depuis que je vis à Sherbrooke, je me rends compte que ce pourrait être utile de parler plus d'une langue. À mon travail, j'ai souvent des clients anglophones et c'est difficile de bien les servir quand je ne peux pas communiquer avec eux. Aussi, j'aimerais bien voyager après mes études. Mais cela peut-être pénalisant de ne maîtriser qu'une seule langue.

dimanche 4 octobre 2009

Sherbrooke, pas tout à fait ma ville

La raison pour laquelle je suis à Sherbrooke est toute simple : les études. Je viens d’une ville près de Montréal. Il aurait été très facile pour moi d’aller à l’université dans la métropole tout en continuant d’habiter chez mes parents. Cela aurait signifié une grosse économie d’argent. Par contre, l’université des Sherbrooke a une très bonne réputation au Québec, entre autres pour son baccalauréat en enseignement au secondaire. Je suis donc venue à cette école dans le but d’avoir une meilleure qualité d’enseignement. Aussi, comme n’importe quel jeune adulte, j’avais le désir de voler de mes propres ailes. En choisissant une école plus éloignée de ma ville natale, je m’obligeais à quitter le nid familial.
Ce qui me plait à Sherbrooke c’est qu’on y trouve la plupart des avantages des grandes villes, mais avec beaucoup moins d’inconvénients. N’ayant pas de voiture, j’apprécie particulièrement pouvoir voyager en autobus gratuitement. Il y a plusieurs places pour sortir, que ce soit pour prendre un café, une bière sur une terrasse, jouer au billard ou danser. Il y a aussi un grand choix de restaurant et plus de parcs que je n’ai pu en visiter. Autre élément important, on y respire beaucoup mieux qu’à Montréal et les heures de pointe sont moins achalandées. Par contre, si on ne veut pas aller dans un bar ou au cinéma, les possibilités des divertissements sont restreintes. Il y a très peu d’activités familiales. Et l’été, avec le départ des étudiants, toute la ville tombe au ralenti.
L’endroit que je préfère à Sherbrooke est le lac des Nations. Je ne pourrais plus compter le nombre de fois que j’en ai fait le tour, que ce soit à pied ou en vélo. Les jours de beau temps, c’est l’endroit idéal pour faire une promenade. La preuve : la ville doit faire des règlements pour réduire les risques d’accident entre les nombreux piétons et cyclistes qui se partagent la promenade. Aussi, le grand parc est un endroit de rêve pour acquérir un joli hâle l’été venu.Malgré tout cela, je n’ai pas l’intention de rester ici lorsque j’aurai terminé mes études. Je suis encore trop attachée à la plaine du Saint-Laurent.

Mon pays?

Comment décrire mon pays? Question complexe qui en apporte une autre : quel est mon pays. D’un point de vue légal et politique, mon pays est le Canada. Il se trouve totalement au nord du continent américain et il est le deuxième plus grand pays du monde. Il est composé de 10 provinces, soit (d’ouest en est) la Colombie-Britannique, l’Alberta, la Saskatchewan, le Manitoba, l’Ontario, le Québec, le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Écosse, l’Île-du-Prince-Édouard et Terre-Neuve. La partie plus au nord du pays est séparée en trois territoires, soit le Yukon, les Territoires du Nord-Ouest et le Nanavut. Les deux langues nationales sont l’anglais et le français. Le chef de l’État officiellement la reine d’Angleterre, qui est représentée ici par le Gouverneur général. Dans les faits, ce pouvoir n’est que symbolique. Le véritable chef d’État est le premier ministre, à l’heure actuelle il s’agit de Stephen Harper. La monnaie est le dollar canadien.
D’un point de vue idéologique et patriotique, mon pays est le Québec. Il s’agit de la seule province où le français est la seule langue officielle. Contrairement au Canada, je ne crois pas que le Québec soit un pays déterminé par des frontières géographiques ni par un système politique. Le Québec en tant que nation est composé des gens qui y croient. Il ne s’agit pas nécessairement des descendants des colons français et des patriotes de 1838, il peut s’agir aussi des nouveaux arrivants. Il est difficile des définir les valeurs des Québécois, mais je crois que l’intérêt pour la langue française est important… et l’intérêt pour les Habs (le Canadien de Montréal) un gros atout!!!

jeudi 24 septembre 2009

Un peu de moi

Bonjour, bonjour!

Je m’appelle Catherine Cossette et je suis étudiante au baccalauréat en enseignement au secondaire, profil français. J’entreprends présentement ma quatrième année universitaire, mais peut-être pas la dernière. L’an prochain, je souhaite ardemment pouvoir enseigner à temps plein dans ma matière et dans ma région natale, mais je compte bien poursuivre mes études à la maîtrise et peut-être même un peu plus loin. En quoi? Je ne suis pas encore décidée. J’aime beaucoup ma discipline et réaliser une maîtrise en littérature serait une option très intéressante. Par contre, au fil des années, j’ai appris à aimer les sciences de l’éducation et j’envisage la possibilité de faire des recherches en didactique du français.


Je vous parle de mon avenir, mais vous ne savez même pas qui je suis. Bien que j’habite Sherbrooke depuis un peu plus de trois ans, je suis originaire de la ville de Saint-Hyacinthe en Montérégie. Vous voulez savoir où se trouve Saint-Hyacinthe? C’est simple. Prenez une carte du Québec et repérez les villes de Montréal et de Sherbrooke. À peu près à mi-chemin entre les deux, vous trouverez une grosse concentration de villages, de champs et de vaches. Au centre de cette campagne, il y a ma ville. C’est le trou au milieu du beigne.


En ce qui concerne mes champs d’intérêt, j’adore les livres et le cinéma. Je ne suis pas une grande sportive, mais je ne dis jamais non à une promenade en vélo ou à pied. Je suis une admiratrice modérée des Canadiens de Montréal (une équipe de hockey), mais n’ayant pas la télévision, je dois les écouter à la radio. Disons que ça réduit beaucoup l’intensité. J’ai aussi un travail à temps partiel, comme la plupart des étudiants, et je suis toujours partante pour les soirées bien arrosées.


Je pourrais continuer à me décrire longtemps, mais je vais vous laisser me découvrir tout au long de la session.